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Les différentes solutions existantes d’aide au transport étudiant
D’après un sondage, les jeunes favorisent les véhicules à moteur plutôt que les solutions écologiques pour se rendre sur le lieu de leurs études. Des efforts restent nécessaires pour améliorer les conditions d’utilisation des alternatives moins polluantes, et tout particulièrement du vélo. Mais comment les encourager à opter pour la mobilité douce ? Qu’est-ce qui est proposé en termes d’aide au transport étudiant ?
Sondage : les étudiants privilégient les véhicules motorisés
Quelques chiffres…
Selon une enquête publiée par Minute-Auto.fr et réalisée auprès de 2082 étudiants, les jeunes utilisent en majorité des véhicules motorisés pour se rendre sur le lieu de leurs études. 37 % d’entre eux privilégient leur voiture ou leur deux-roues à moteur, tandis que 22 % optent pour les transports en commun. 16 % préfèrent la marche et seulement 6 % ont recours au vélo. Enfin, 19 % d’entre eux pratiquent le covoiturage.
Quelques explications…
Plusieurs éléments peuvent expliquer cette tendance à favoriser un mode de déplacement aussi polluant que celui de la voiture : possibilité d’emporter facilement ses affaires, par exemple des livres ou des classeurs. Elle propose également un espace confortable où l’on se sent en sécurité et permet de parcourir rapidement les distances voulues. Cela permet ainsi d’accéder à des endroits où il serait délicat d’arriver par d’autres moyens de transport. Enfin, l’utilisation d’un véhicule personnel aide à moduler aisément son planning et à faire face à des imprévus.
L’étude ne tient pas compte du paramètre de la distance. Elle montre néanmoins que les choix de la marche et du vélo restent marginaux. Se rendre à pied dans les établissements implique dans la plupart des cas de consacrer davantage de temps à ses déplacements. Or, les agendas des étudiants sont parfois très serrés, et d’autant plus s’ils possèdent un travail à côté. Cela est moins vrai pour le vélo, mais le risque de vol refroidit certains jeunes, tandis que d’autres sont réfractaires à l’idée d’utiliser des pistes cyclables qui, dans certains cas, nécessitent de franches améliorations.
Certains étudiants optent ainsi pour un entre-deux en privilégiant les transports en commun. Ces derniers sont aussi rapides que la voiture et polluent moins en rapport à la quantité d’individus qui les utilisent. Et de nombreuses municipalités tentent de réduire l’impact sur l’environnement de ces modes de transports. Pour autant, rien n’est plus écologique que la marche ou le vélo…
Aide au transport étudiant, encourager des solutions alternatives
Il ne fait pas de doute que le regard des jeunes sur les véhicules motorisés a évolué. Les alternatives écologiques ne sont cependant pas encore accessibles à tous. Tout au moins dans des conditions optimales.
De nombreuses villes œuvrent pour favoriser les modes de déplacements “verts”. Les voitures sont de plus en plus reléguées aux portes des centres-villes, laissant place à d’agréables voies silencieuses que se partagent les piétons et les cyclistes. En outre, une aide au transport étudiant est octroyée pour l’achat d’un VAE (vélo à assistance électrique) ou d’un vélo simple (dans certaines régions). Par exemple, la métropole de Lyon propose, dès l’automne 2021, de prêter 10 000 vélos de seconde main pour les jeunes de 18 à 24 ans. Ce prêt, d’une durée d’un an renouvelable, est principalement accordé aux étudiants boursiers de première année et aux jeunes en insertion sociale et professionnelle.
Autre exemple : des subventions sont également accordées pour la réparation des deux-roues en mauvais état.
Malgré tout, le pays accuse du retard par rapport à certains de ses voisins en ce qui concerne les voies de circulation. De nombreux usagers regrettent en effet de devoir fréquemment zigzaguer entre les piétons, éviter les portières qui s’ouvrent alors qu’ils longent une file de véhicules garés, rouler à contresens dans une rue où circulent des voitures pas vraiment attentives, ou se faufiler parmi elles et des poids lourds sur certaines portions de routes. Sans oublier que, même sur des voies réservées, les accidents ne sont pas évités.
Aide au transport étudiant, les aides financières proposées !
- Le forfait Mobilité Durable pour les trajets domicile-travail. Dans le secteur du privé, l’aide peut monter jusqu’à 500€ ! Pour le secteur public, le montant maximum est de 200€. Vous voulez plus d’information ? N’hésitez pas à parcourir notre article Aller au travail en vélo : nos conseils pour devenir vélotafeur.
- Le bonus écologique pour l’achat d’un vélo électrique neuf est de 200€ maximum. Il ne peut vous être accordé qu’une seule fois et doit venir en complément d’une aide versée par une collectivité territoriale pour le même vélo.
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